Au menu de ce numéro : plusieurs événements dédiés à l’adaptation climatique se sont tenus ces dernières semaines. Beaucoup de choses intéressantes y ont été dites. On fait le point sur ce qu’on en retient.
Colloque Le Monde - Météo France, colloque Cour des Comptes - CNRS, audition de spécialistes menée par Génération Ecologie, et bien d’autres : jamais l’adaptation n’avait suscité autant d’intérêt et d’événements qu’en novembre.
Dans le lot, plusieurs interventions instructives, percutantes, sans langue de bois.
L’adaptation climatique à la SNCF : “25% du réseau est en zone inondable”
Benoit Chevalier, directeur du programme « Adaptation au changement climatique » chez SNCF Réseau, lors du colloque Le Monde - Météo France :
« Le changement climatique, c'est l'extension à toute la France des phénomènes extrêmes. A part quelques citadelles, on est donc tous concernés. »
Le principe du “stop circulation”
« On a mis en place le principe du "stop circulation" lors de la tempête Ciarán du 1er novembre 2023. L'idée : lors d'une tempête, des arbres vont tomber un peu partout. Certains arbres sont fragilisés, comme le frêne par la maladie de la chalarose du frêne : la même brise qui ne les aurait pas mis en danger il y a dix ans peut aujourd'hui les faire tomber sur la caténaire ou sur la voie ferrée.
Résultat : on peut se retrouver dans une tempête à avoir 12 trains arrêtés dans 12 endroits différents, par 12 arbres qu'il faut tronçonner, tout en devant réparer la caténaire. On a alors potentiellement des équipes en nombre insuffisant et qu'on ne va pas forcément dimensionner pour une tempête qui arrive une fois par an. Ce qui veut dire des passagers qui risquent de se retrouver bloqués pendant des heures.
La solution, c'est d'abord d'arrêter les trains quand il y a une tempête, mais ça on l'a toujours fait, mais c'est surtout de le faire en amont, comme on l'a fait le 1er novembre dernier pour ne pas faire partir certains trains.
L'intérêt, c'est que c'est annoncé avant. Votre employeur sait que la plupart des gens qui viennent en train ne pourront pas venir ce jour-là. Et c'est très bien compris, au point que des régions qui nous ont dit : "vous n'aviez pas mis ça en place chez nous, vous auriez dû !". Après, évidemment, il ne faut pas faire ça toutes les semaines...»
Trois sources de risques
« Pour la SNCF, les risques des intempéries viennent principalement de trois choses : du vent, de l’eau et du soleil.
Le vent n’augmente pas forcément en fréquence mais il fait tomber les arbres. Or les arbres sont malades, et donc fragilisés : ils tombent alors plus facilement. C’est donc l’adaptation des arbres au changement climatique qui fait la différence.
La chaleur pose deux problèmes :
-celui des vagues de chaleur, qui est d'abord un risque pour les agents, ainsi que potentiellement des bugs dans l’électronique. On sait par exemple que peindre en blanc le boitier électronique qui se trouve à côté de la voie permet un gain énorme sur la température à l'intérieur du boitier : entre un boitier noir et un boitier blanc, il peut y avoir des variations considérables de températures.
-et celui des départs de feux, qui parfois viennent du système ferroviaire, mais la plupart du temps de l’extérieur. Un feu trop proche des voies déclenche une interruption de circulation. Or les projections montrent que quasiment tout le territoire devient concerné par les feux aux abords des voies (cf carte ci-dessous).
Pour être plus résistant à ces feux, il faut traiter la végétation - et pas seulement les arbres, mais aussi les broussailles. Pour la SNCF, le coût du traitement de la végétation est devenu le 1er poste de coût d’entretien du réseau : il est passé de 90 millions d'euros en 2010 à 210 millions aujourd'hui, en raison du changement climatique mais aussi parce qu'on a décidé chez SNCF Réseau d'arrêter d'utiliser du glyphosate. On utilise d'autres produits qui sont un petit peu moins efficaces, qui nécessitent plus de coupes mécaniques, mais avec moins d'impacts négatifs.
Enfin, l’eau est peut-être le risque numéro 1. Récemment sur un Lyon Saint-Étienne un talus a été emporté. Ailleurs, c’est le ballast (les cailloux sous les voies) qui peut être emporté. Les inondations forment le risque le plus structurant. Pour autant, ce risque reste difficile à analyser : chaque talus, chaque géographie est spécifique. Si un voisin agriculteur vend son champ pour faire un parking, tout d'un coup l'eau ne coulera pas pareil, et on se retrouvera inondé. Il faut donc qu'on ait conscience non seulement de notre infrastructure mais aussi de notre environnement, et qu'on soit en partenariat étroit avec les voisins, les régions, les autres acteurs comme Météo France.
25% du réseau ferroviaire est en zone inondable. Cela peut paraître beaucoup, mais c'est assez logique, car on construit d'abord les voies ferrées là où il n'y a pas d'habitations, or il vaut mieux mettre les habitations là où ce n'est pas inondable. On admet alors qu'en cas d'inondation importante, on arrêtera le trafic le temps de l'inondation. Dans ce cas-là, l'enjeu n'est pas de maintenir à tout prix le trafic, puisque dans une tempête presque personne ne va aller prendre le train, mais de récupérer le plus rapidement possible le réseau. C'est un sujet de réparabilité, de redondance, de gestion a posteriori. »
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Le regard d’un élu : “il faut prendre conscience de l’énormité du sujet”
Jean-Pierre Serrus est vice-président délégué aux transports et à la mobilité durable de la région Sud - Provence-Alpes-Côte d’Azur, et maire de la commune de La Roque d'Anthéron (~ 5000 habitants). Il intervenait à la même table ronde que Benoit Chevalier de SNCF Reseau.
« L'année dernière, on avait certes l'expérience de la vallée de la Roya, SNCF réseau l'avait, l'ensemble des partenaires l'avait, mais ça n'a pas empêché que ça déraille dans le Guillestrois (dans les Hautes-Alpes), où les écoulements ont convergé vers des vallons traversés par des chemins de fer.
Lorsque ces catastrophes surviennent, il faut être organisé en amont pour pouvoir continuer à faire fonctionner les territoires. Il faut se rappeler quand même que dans la vallée de la Roya, touchée en 2020 par une catastrophe qui a fait 10 morts, 8 disparus, 13 000 sinistrés, on est toujours en train d'intervenir. Ce n'est pas terminé. Le maire de Tende, Jean-Pierre Vassallo, est encore en permanence debout sur les estrades à dire "j'ai encore besoin de ça". Pour ceux qui connaissent le territoire, la vallée est …partie. 1 km de large, 8 km de long, c'est tout ça qui a inondé jusqu'en bas, vers la plaine du Var.
Les arbres qui tombent sur les voies et qu’il faut relever, c'est plutôt ce qu'on a l'habitude de faire depuis longtemps. Mais franchement, quand on voit la Roya, le Guillestrois, la tempête Aline, ce qui s'est passé en Ardèche et à Valence… : nos systèmes ne sont adaptés ni à subir ces événements, ni à refonctionner ensuite.
(…) Il faut qu'on ait des méthodes pour distinguer ce qui est prioritaire de ce qui ne l'est pas, et pouvoir agir d'abord en prévention et ensuite en temps de crise.
(…) J'ai l'habitude de dire les choses très clairement, alors voilà : avec les trajectoires actuelles, avec le modèle financier actuel, il ne faut pas se leurrer : on n'a pas les moyens d'adapter notre système de mobilité pour avoir moins d'impact sur le climat et encore moins pour préparer la résilience des systèmes. Chaque année, on s'aperçoit qu'il faut mettre un peu plus au pot pour rattraper des situations catastrophiques et pour anticiper.
La première chose à faire, c'est de prendre conscience de l'énormité du sujet. Ne nous faisons aucune illusion : ce qui n'est pas dépensé aujourd'hui devra l’être plus tard en x5, x10, x100. On est dans une urgence. »
« En tant qu'homme politique, à titre personnel, je vis ce défi avec beaucoup d'humilité. D'abord, face à ces catastrophes, les populations deviennent complètement irrationnelles. En tant qu’élu, il faut tenir son rang. Etre élu, c'est se préparer y compris à des choses auxquelles on n'est pas directement responsable. Dans ma commune, ma région, face à des événements comme ça, vous voyez a minima une population qui a beaucoup perdu, et a maxima des gens qui...[il ne finit pas sa phrase]. A Tende, le cimetière est parti ! Je veux dire, c'est ça le changement climatique, hein. C'est le maire de Tende qui reçoit les familles dans son bureau et qui se fait engueler, le vice-président de la Région qui se fait engueler...
Il y a donc ce dont on n'est pas responsable, et ça, on prend quand même, mais il y a aussi ce dont on est responsable. Et ça, il faut y penser bien avant. Aujourd'hui on ne peut pas faire de la politique, au sens noble du terme, sans avoir comme boussole aussi le changement climatique : ça doit influencer chacune de nos décisions, chacune de nos actions. »
Après ces témoignages, poursuivons avec le regard d’une scientifique : la climatologue Valérie Masson-Delmotte. Elle s’est exprimée lors du colloque Cour des comptes - CNRS du 21 novembre, en rappelant notamment que “l'adaptation est nécessaire même dans un scénario de forte baisse des émissions”.
Valérie Masson-Delmotte : “Deux dimensions manquent dans le nouveau plan national d’adaptation”
Voici ce qu’on retient de sa prise de parole :
-“Toute mesure d’adaptation présente des limites - d’où le terme de limites à l'adaptation. Anticiper ces limites est fondamental. Or cet aspect-là est très peu présent dans la planification de l'adaptation en France.”
-“On n'a pas encore, dans le cadre juridique français, de définition de la maladaptation. Il devient important d'en avoir une, pour pouvoir mieux évaluer ce risque.”
-“On ne peut pas exclure le scénario d’un réchauffement mondial plus fort que + 3 °C monde / + 4 °C France. Or quand on s'intéresse à des infrastructures à faible tolérance au risque, il faut regarder l'ensemble du spectre des possibles. (…) On ne peut pas se satisfaire de considérer uniquement les projections médianes : on doit intégrer aussi les éventualités de probabilité d'occurrence plus faible mais qui nous conduiraient à des impasses si on ne les anticipe pas.”
-“La réflexion sur l'adaptation ne doit pas considérer uniquement la trajectoire moyenne de réchauffement, mais aussi la fréquence et l'intensité - par exemple des extrêmes chauds. Ainsi le GREC francilien [GREC = Groupes régionaux d'expertise sur le changement climatique] a travaillé sur un monde deux degrés plus chaud vers 2050, dans lequel atteindre 50 °C à Paris devient rare mais possible - ce qui demande de réfléchir aux vulnérabilités dans ce cas-là, pour agir maintenant.
Il y a des projections similaires par exemple pour les pluies extrêmes. On s'attend à une intensification des pluies extrêmes, et on a besoin de méthodes pour intégrer ces connaissances pour dimensionner les infrastructures d'assainissement, de gestion de l'eau, pour la prévention des risques d'inondation, etc. Or ce n'est pas fait aujourd'hui : on ne regarde que dans le rétroviseur.”
-“Ce qui m'a frappé en regardant le nouveau plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC), c'est que deux dimensions manquent : la partie pauvreté, nettement, et les enjeux de genre. Les femmes âgées sont par exemple disproportionnellement vulnérables à la chaleur extrême : elles sont plus susceptibles d'une mortalité élevée. La Suisse a d'ailleurs été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme pour inaction climatique suite à un cas porté par des femmes âgées suisses.”
-“Attention aux indicateurs retenus ! On peut imaginer plein d'indicateurs pour l'adaptation mais il ne faut pas oublier les objectifs fondamentaux : le renforcement de la capacité d'adaptation, l'accroissement de la résilience et la réduction de la vulnérabilité. C'est essentiel que les indicateurs ne suivent pas simplement, par exemple, le nombre de communes qui font telle ou telle chose, mais qu'ils portent vraiment sur la qualité de l'action mise en œuvre.”
“Cela demande une disponibilité des données, et la capacité à aborder les enjeux transfrontaliers - un point important.”
-“On a besoin de réactualiser l'évaluation des vulnérabilités et des risques : le rapport Jouzel de 2014 n'a pas été réactualisé depuis, alors que d'autres pays se sont dotés d'évaluations nationales qui font le suivi de l'adaptation.”
-Enfin, “il faut penser aussi à la soutenabilité, la résilience, la robustesse des politiques d'adaptation elles-mêmes.”
Trois regards « cash » sur le plan national d’adaptation
Valérie Masson-Delmotte a commencé à en parler ci-dessus, mais l’analyse du nouveau plan national d’adaptation (en consultation publique jusqu’au 27 décembre) mérite d’être complétée par d’autres regards. “Génération Ecologie” a justement organisé un échange passionnant à ce sujet, animé par Alexandre Florentin, en auditionnant trois fins connaisseurs des questions d’adaptation : Gonéri Le Cozannet, Vivian Dépoues, et Juliette Nouel.
On vous recommande chaudement la lecture de notre synthèse ici !
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Extraits :
“Il faut qu’on reconnaisse qu’on est face à un mur d’investissements et qu’on n’a pas le droit d’échouer.” (Gonéri Le Cozannet)
“On a une idée assez consensuelle de ce qu'il faut faire comme actions techniques de premier ordre. Ce qui est devant nous, ce sont des choix à faire entre différentes visions de l'adaptation. Quel type d'agriculture ? De gestion de l'eau ? D'aménagement du territoire ? De solidarité entre territoires ?” (Vivian Dépoues)
“Un débat public doit se structurer sur l'adaptation. Il commence à peine à l’être. Il y a encore 6 mois - 1 an, quand on essayait de trouver des interlocuteurs sur l'adaptation dans la société civile et les ONG, on n'en trouvait pas.” (Vivian Dépoues)
“Le plan cite 6 grands principes stratégiques mais aucun ne porte sur les enjeux de justice et d'équité.” (Juliette Nouel)
“Il faut sensibiliser à la notion de risque. Bien souvent, quand on demande aux gens ce qu'est le risque, ils répondent : c'est une menace. Or réduire le risque à la notion de menace peut conduire à un sentiment de défaitisme. Comprendre le risque, c'est comprendre qu'on a d'autres moyens d'agir que sur l’aléa.” (Juliette Nouel)
—> Ces extraits ne sont qu’une petite partie de leurs analyses. On vous conseille d’aller lire la version complète de notre synthèse, à retrouver sur troisdegres.net.
En vrac, choses entendues
« Toute la France est exposée : il n'y a pas un territoire qui n'est pas soumis aux catastrophes naturelles. » (Chrystelle Busque, de la Caisse centrale de réassurance)
« Des rails, ça dure 50 ans ; quand on pose des rails, il faut donc réfléchir au climat de 2054. Un pont, c’est une centaine d'années ; quand on le construit il faut donc réfléchir au climat sur le très long terme. » (Benoit Chevalier, SNCF Reseau)
« Il y a un aspect « aiguillon révélateur » des catastrophes : dans leur malheur, elles permettent de faire avancer les politiques publiques. Les grands feux de 2022 ont permis d'avancer sur certaines obligations : par exemple juste avant les incendies, on avait essayé de pousser les obligations légales de débroussaillement, qui sont les vraies ceintures de sécurité pour protéger sa maison du feu, mais on avait eu du mal à faire reconnaître leur nécessité. Désormais, à partir du 1er janvier 2025, il sera obligatoire de faire connaître l’obligation légale de débroussaillement aux propriétaires et locataires situés en zone concernée, à chaque étape de la vente ou de la location, et ce dès l'annonce immobilière. » (Véronique Lehideux, de la direction générale de la prévention des risques)
« On parle toujours du + 4°C mais la trajectoire de référence est bien une trajectoire, avec des points de passage : +2 °C en 2030 et + 2.7 °C en 2050, en France. Ne les oublions pas. » (Vivian Dépoues, de l’I4CE)
« Je viens de lire les dispositions du plan national d'adaptation relatives à la protection de la biodiversité : une fois de plus, on fait semblant de ne pas savoir ce qu'il faut faire, on réaffirme des plans qui existent déjà et on évite tous les "irritants", c'est à dire de discuter des mesures qui seraient susceptibles de favoriser l'adaptation des écosystèmes au changement climatique. » (Gonéri Le Cozannet, chercheur au BRGM, sur le réseau Bluesky)
En vrac, choses lues
…dans un dossier d’Usine Nouvelle sur “Dix entreprises en voie d’adaptation” :
Le plan de résilience d'Enedis, qui assure la distribution d’environ 95 % de l'électricité en France, ne voit pas pour le moment au-delà de 2040 (c’est à dire dans 15 ans) et n'anticipe pas un fonctionnement à +4°C.
(Mais "on commence à se projeter à 2050", dit Hervé Champenois, directeur technique d'Enedis).
Enedis a toutefois bien un plan adaptation pour 2040, ce qui n’est pas encore le cas de RTE (gestionnaire du réseau de transport de l’électricité via les lignes à haute tension). Son le travail de cartographie des installations à protéger ou déplacer à horizon 2040 est en cours.
Chez Saint-Gobain, "il y a 20 ans, nos principaux sinistres étaient les incendies. Aujourd'hui, ce sont les inondations, la grêle ou les très forts orages" (Emmanuel Normant, directeur développement durable). En 2018, un violent orage a inondé l'usine de verre plat de Saint-Gobain en Egypte...en plein désert. Le scénario s'est répété en Allemagne à l'été 2021 avec une très forte crue du Rhin. "Deux épisodes parfaitement inattendus et critiques, d'autant qu'un four verrier ne peut être arrêté", écrit Usine Nouvelle.
Sur la SNCF :
→ En 2023, 12% des retards de train de plus de 30 minutes étaient dus aux aléas climatiques. Ce chiffre risque de grimper à l’avenir : d’ores et déjà, depuis 2011, le nombre de trains supprimés pour cause d'intempéries a été multiplié par...5 !→ Le plan d'adaptation de la SNCF ne prévoit pas de déplacement de lignes ferroviaires d'ici à 2050. La solution privilégiée : construire des digues ou des enrochements de la côte plutôt que de nouvelles infrastructures ferroviaires (…à noter que bien d’autres initiatives d’adaptation sont cependant envisagées par la SNCF, cf son document stratégique).
→ Face aux risque inondation : les voies construites en zone inondable sont maintenant surélevées avec des viaducs. Sur d'autres voies, la SNCF demande aux agriculteurs de ne pas creuser de sillons en direction du chemin de fer.
La citation
« Les conférences grand public sur l’adaptation ont beaucoup de succès, car elles n’attirent pas que des écolos . Il y a un vif intérêt pour le sujet : les gens ont besoin de comprendre et de trouver des réponses. Les retours du terrain montrent que c’est justement lorsque l’on ne parle pas d’adaptation que c’est angoissant. »
- Alexandre Florentin, président de la mission « Paris à 50 °C » et conseiller de Paris délégué à la résilience et aux enjeux climatiques, au site millenaire3.com
Et c’est tout pour aujourd’hui.
Rendez-vous au prochain numéro !
Tres intressant. Bravo. Continuez